RECAPITULATIF MEMOS - N°2 - MAI 2018

Publié le 20 Mai 2019

 

 

Cette semaine ce sont les Mémos publiés en mai 2018 qui sont à l'honneur dans ce récapitulatif N°2.

 

 

 

 

6 mai 2018

 

* Ah ! la bonne soupe * 

 

http://legourmetdiabetique.over-blog.com/2018/05/mai-semaine-2-conseils-menus-et-recettes.html

 

« Mange ta soupe si tu veux grandir », on a tous en tête cette petite phrase que répétaient parents et grands-parents à nos jeunes appétits peu enthousiastes.

Beaucoup plus tard, j'arrive à me dire qu'une bonne soupe le soir j'ai du mal à m'en passer.

Mais il y a soupe et soupe. Une soupe au lard, un potage de pois cassés, une julienne de légumes, une panade, une gratinée, un bouillon clair n'ont en commun que l'appellation « soupe » (inexacte pour beaucoup de puristes du vocabulaire et de la cuisine qui se disputent le terme entre soupe et potage...).

Une recette de base, parfaitement innocente sur le plan d'une éventuelle prise de poids peut être interprétée de façon différente selon les habitudes et les goûts personnels.

Les variations qui incluent vermicelle, tapioca, beurre, crème fraîche, croûtons ou fromage râpé (quand ce n'est pas le vin rouge) n'ont rien à voir avec une recette simplement réalisée à base de légumes verts.

J'aime la soupe !

Alors pourquoi s'en passer !

Une seule condition : bien veiller à ce que l'on met dedans.

Les corps gras (huile, beurre, crème), les farineux (pâtes, vermicelle, riz, tapioca, pain, légumes secs) doivent être surveillés. C'est compréhensible et logique.

En revanche, tous les légumes verts, les poissonsles œufs, le lait demi-écrémé peuvent permettre de se servir une seconde fois.

La soupe, rapide, facile à réaliser et à conserver est une alternative saine et bon marché pour un repas chaud en hiver ou froid en été.

Un bol de soupe comme en-cas vous évitera de grignoter.

Peu calorique, elle contient tous les aliments essentiels comme les vitamines, les minéraux , les antioxydants, les fibres alimentaires indispensables pour une alimentation équilibrée.

 

Ah la bonne soupe !

 

 

 

 

13 mai 2018

 

* Vive les salades ! *

 

http://legourmetdiabetique.over-blog.com/2018/05/mai-semaine-3-menus-memo-recettes.html

 

Une salade classique, c'est des feuilles vertes de laitue, de chicorée ou de mâche... mélangées à une vinaigrette que l'on déguste entre le plat principal et le fromage.

 

Dans la pratique actuelle, la salade est le domaine de la cuisine où l'imagination, la créativité peuvent écrire un joli scénario.

Elle peut se décliner de mille façons. Le plus simplement du monde avec quelques feuilles vertes et des crudités, hachées, coupées en lamelles, râpées ou plus compliqué avec des légumes cuits, des œufs durs, de la viande, des pâtes, du poisson cuit, des noix, des haricots, du maïs....

Ce peut être une excellente façon d'utiliser les restes.

Un peu comme cette excellente salade niçoise que vous connaissez tous.

Grande ressource de la cuisine allégée, elle peut représenter l'entrée d'un repas comme la salade classique mais aussi devenir le plat principal voire sous son appellation « salade composée » être le repas tout entier. Attention, le mélange doit être harmonieux.

 

Hyper pratique, faite d'un rien avec des produits de saison ou avec ce que l'on a sous la main, elle peut se servir froide ou tiède.

 

Si je parle d'équilibre alimentaire, la salade composée peut être parfaite.

Tout est dans l'art de savoir harmoniser et accorder les textures, les saveurs, les couleurs des ingrédients qui la compose.

Quel plaisir de plonger la fourchette dans une salade colorée, débordante de fraîcheur où l'on déguste le moelleux d'une laitue, le croquant d'un céleri branche, le juteux d'une tomate, le fondant d'un fromage de chèvre ou d'un blanc de poulet, la légère acidité d'un pamplemousse ou le croustillant d'un croûton.

Mais une salade n'existerait pas sans une vinaigrette, sauce émulsionnée qui doit marier à merveille acidité (vinaigre de cidre ou de vin, citron..) corps gras (huile, crème...) et aromates. Mais elle ne sera délectable et se transformer en véritable symphonie que si on respecte équilibre et harmonie entre les éléments. Jamais, elle ne doit dominer ou masquer la saveur des ingrédients qui composent la salade.

Les quelques salades que vous trouverez dans ce blog ne sont qu'une illustration, un simple modèle de ce que l'on peut réaliser.

Alors laissez-vous guider par votre inspiration, vos propres assemblages et combinaisons. Mais attention si le diabète n'aime pas le sucre, il déteste le gras.

Alors,  vive les salades !!!

 

 

 

 

 

27 mai 2018

 

* Conseils à un ami *  

 

http://legourmetdiabetique.over-blog.com/2018/05/fin-mai-debut-juin-menus-conseils-et-recettes.html

 

Il y a quelques jours, un ami est venu dîner à la maison. Au cours de la discussion, nous avons appris que l'on venait de lui diagnostiquer un début de diabète.

Bienvenue au club lui ai-je lancé !

Mais pour lui, pas de problème, je ne suis pas malade, j'ai mal nulle part, on verra plus tard.

C'est malheureusement ce type de réflexion que nous avons entendue de nombreuses fois au cours de nos dédicaces et participations à des salons.

 

Sournois, silencieux, indolore, le diabète s'installe et peut évoluer pendant des années sans que l'on puisse ressentir le moindre désagrément.

Le diagnostic, généralement tardif, intervient bien souvent quand on découvre les premières complications qui peuvent être particulièrement destructrices (troubles cardiaques, reins, foie, yeux, pieds...)

Je rappelle que le diabète est la première source de cécité et d'amputation en France.

 

Il est vrai que la brusque apparition de la maladie dans le quotidien bouleverse d'un coup le rapport au temps, aux autres, à l'insouciance et aux plaisirs. Elle peut être vécue comme un handicap permanent, un frein social, personnel ou professionnel. Pour certains, les plaisirs de la vie résident dans les excès. Alors pour conserver son statut, on se réfugie dans la simplicité du médicament ou alors on pratique la politique de l'autruche par peur, sans doute, d'une certaine forme d'exclusion mais aussi par crainte de privations. Chacun réagit selon sa personnalité, son caractère et ses moyens.

Pour mon ami, comme pour d'autres dans son cas, la réflexion est dramatique et inconsciente !

 

Certes, cette maladie véhicule depuis longtemps l'idée reçue d'une alimentation qui impose un régime strict, punitif et restrictif excluant tout plaisir de la table ???

CE QUI EST FAUX !

Alors pour celles ou ceux qui auraient le réflexe de mon ami, je recommande de bien réfléchir et d'analyser les conséquences de la maladie pour son propre futur. Perdre la vue ou se faire couper les orteils, voir plus, ne fait pas partie, à mon sens, des projets de quiconque.

Et pourtant ! Modifier son hygiène de vie en améliorant sa manière de manger tout en prenant en compte, également, la nécessité de faire de l'exercice sont des moyens à la portée de chacun.

Tout simplement, une pincée de motivation, un soupçon de discipline et le respect de certaines règles qui doivent être celles d'une alimentation et d'une hygiène de vie normales.

 

LE DIABETIQUE PEUT MANGER DE TOUT MAIS D'UNE MANIERE RAISONNABLE ET RAISONNEE.

 

L'équilibre alimentaire n'est ni une torture, ni incompatible avec les plaisirs de la table. Il ne signifie pas mauvaise alimentation, cuisine fade, ennuyeuse, longue et compliquée.

C'est ce que le "Gourmet Diabétique" met à votre disposition chaque semaine !

 

 

 

 

 

 

 

31 mai 2018

 

* Edulcorants - Méfiance *

 

Dans un de mes articles publié le 13-10-2017 intitulé « Comment mieux gérer sa consommation de glucides », je vous faisais part de mon avis sur les édulcorants de synthèse précisant qu'ils ne sont pas interdits et peuvent parfois être utiles mais en aucun cas obligatoires chez le diabétique.

Comme pour les « light » ils ont l'inconvénient et le désavantage de cultiver l'appétence aux sucres ce qui n'est pas souhaitable.

Malheureusement utilisés pour remplacer le sucre, ces édulcorants sont présents dans de très nombreux produits, les boissons occupant la « pôle position ».

Dans la pratique ce sont l'aspartame, le sucralose et la stévia qui sont les plus utilisés, la famille des édulcorants se divisant en 2 familles :

 

1/ Les Polyols (type sorbitol, maltitol, lactitol...) qui ont un pouvoir sucrant proche de celui du sucre et qui apportent de 2 à 2,5 calories par gramme contre 4 pour le sucre.

 

2/ Les édulcorants intenses au pouvoir sucrant plusieurs centaines de fois supérieur à celui du sucre. Ils n'apportent aucune calorie ou presque, seuls l'aspartame et le sucralose en fournissent 4 grammes comme le sucre mais on en utilise des centaines de fois moins.

L'union Européenne en a autorisé une dizaine soumis à la réglementation sur les additifs, d'où un code en E suivi de 3 chiffres :

Acésulfame potassium (E950), Aspartame (E951), Acide cyclamique ou cyclamate (E952), Saccharine (E954), Sucralose (E955), Thaumatine (E957), Néohespéridine (E959), Stévia ou glycoside de stéviol (E960), Néotame (E961), Sel d'aspartame-acesulfame (E962).

 

Au-delà de cette énumération qui personnellement me fait frémir, la question centrale reste celle de l'utilité de ces produits. Elle n'est pas évidente et même sujet à polémiques.

 

On peut considérer que c'est le développement de l'usage de la saccharine après la seconde guerre mondiale qui va donner l'idée aux industriels de proposer des substituts au sucre à destination des diabétiques en premier lieu et ensuite à celles et ceux qui veulent garder la ligne en s'appuyant sur le fait que manger et boire trop sucré c'est mauvais pour la santé.

Le marché est énorme. Évalué à plus d'1 milliard d'euros, il est appelé à une croissance à au moins deux chiffres selon les économistes.

 

 

Polémiques

L'aspartame a du plomb dans l'aile. Concentrant la plupart des critiques, plusieurs grandes marques ont décidé de ne plus l'utiliser. La « sucrette » contient désormais du sucralose mais c'est surtout la stévia qui profite de ce nouveau contexte, porteuse d'une image de produit naturel (elle est issue d'une plante sud-américaine). Parmi les édulcorants, c'est elle qui suscite le moins d'inquiétude. Mais elle est aujourd'hui cultivée à une échelle industrielle principalement en Chine devenue premier producteur mondial, bien loin de l'image sympathique du petit paysan sud-américain cultivant son champ de stévia. Des intérêts énormes sont en jeu.

Tous ces édulcorants sont-ils sûrs pour la santé ? Peuvent-ils aider les diabétiques ?

Études et contre-études se renvoient la balle. Parfums de conflits d'intérêts, lobbying, pour le consommateur, il est bien difficile de s'y retrouver.

Vantés par des opérations de marketing bien ficelées, de nombreux produits sont proposés sans sucres mais en parcourant les étiquettes on découvre qu'ils sont bourrés d'additifs.

Utiliser des édulcorants à la place du sucre ne fait pas pour autant baisser le pouvoir calorique de chocolats ou yaourts (pour ne parler que de ces deux exemples) quand parallèlement on augmente leur part de matières grasses en utilisant une pléthore d'additifs peu engageante : épaississants E1422, E440, correcteurs d'acidité E331, E333, caramel E133, gélifiant et autres agents de charge pour retrouver une texture semblable à celle d'origine etc...

 

Quel intérêt pour le diabétique ?

Pour la recherche, consommer un édulcorant n'a pas d'impact ou peu significatif sur la glycémie.

La très sérieuse revue « Nature » a publié un article montrant que des souris qui consomment différents édulcorants (aspartame, sucralose, saccharine) développent une intolérance au glucose qui aboutit la plupart du temps au diabète avec une modification de leur flore intestinale. Pour le docteur Marine Halbron, diabétologue à l'hôpital de la Salpétrière à Paris« il s'agit d'une étude perturbante qui n'établit pas un lien de causalité mais qui ouvre un questionnement sur les édulcorants ». Pour elle : «  le message principal à faire passer pour les diabétiques est de réduire les graisses plutôt que de faire une fixation sur le sucre. Car elles ont des effets délétères non seulement sur leurs poids mais sur leur glycémie. »

 

Edulcorants et maîtrise du poids 

On pourrait le penser et c'est logique, dans la mesure où ils n'apportent pas de calories ou très peu mais les auteurs d'une synthèse d'études parues en 2014 concluent que tout ce que peut espérer le consommateur de produits contenant des édulcorants, c'est une perte de poids de l'ordre de 0,800 kg.

Pour le médecin endocrinologue Annie Lacuisse-Chabot : « Il est totalement faux de dire que les édulcorants peuvent apporter une aide dans le contrôle du poids. Ce ne sont pas les deux cuillerées de sucre dans le yaourt qui font qu'on est en surpoids, poursuit-elle, c'est une série de facteurs...

L'économie de calories que pourraient apporter les édulcorants parmi tout ce qu'on consomme au quotidien est infinitésimal. Prendre un soda sucré ou un coca light par semaine n'a rien de dramatique ; en revanche avoir une bouteille de deux litres dans son réfrigérateur sous prétexte qu'il n'apporte aucune calorie c'est du n'importe quoi ! D'autant que ces sodas font perdre le goût de l'eau, la seule boisson indispensable et qui permet de mieux ressentir la saveur des aliments, un point important quand on cherche à maigrir. Aussi bien pour des questions d'éducation au goût que d'équilibre alimentaire en général, en aucun cas, je ne promeus la consommation d'édulcorants. »

 

Pour ma part depuis 10 ans, je n'ai jamais utilisé de sucrettes dans mon thé ou mes tisanes. Je me suis passé aussi de sucre. Essayons de rester dans le plus naturel possible. N'oublions pas que le meilleur dessert c'est le fruit et que dans son yaourt il vaut mieux mettre un peu de sucre voire une compote de fruits que ces substances chimiques.

Articles presse :

https://kiosque.quechoisir.org/magazine-mensuel-quechoisir-532-janvier-2015/

http://www.lepoint.fr/sante/dietetique/les-edulcorants-pires-que-le-sucre-09-03-2017-2110560_2530.php

http://sante.lefigaro.fr/article/les-edulcorants-un-mirage-face-aux-dangers-de-l-exces-de-sucre/

 

 

 

Bonne semaine  à toutes et tous !

 

Yves

Rédigé par Yves de Saint Jean

Publié dans #Conseils - Infos

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