RECAPITULATIF MEMOS N° 6

Publié le 18 Juin 2019

 

 

 

7 Octobre 2018

 

* A PROPOS DE LEGUMES *

 

 

 

On le sait, la vie n'est pas un long fleuve tranquille. L'alimentation n'est pas en reste et l'on peut avoir à la fois des problèmes de poids accompagnés de soucis digestifs. Pas de chance.

Si tel est votre cas, vous savez à l'avance comment réagiront vos intestins aux haricots verts, choux, épinards ou autres courgettes...Il faut faire avec et les respecter.

Mais ne vous étonnez pas que nous vous conseillons ces légumes. Il existe tant de «petits veinards» pour qui la question ne se pose même pas.

Et oui c'est comme ça.

Par contre, tenter la suppression de sauces trop grasses, trop acides, riches en édulcorants et autres agresseurs de votre tube digestif vous permettra peut-être de profiter de ces dignes et magnifiques richesses potagères produites sans pesticides chez votre maraîcher préféré.

 

 

 

 

13 Octobre 2018

 

* Cherchez les intrus *

 

Au fil de mes articles, vous avez aisément compris que nous sommes plutôt partisans du « fait maison » autant qu'il en est possible.

Certes, nous avons cette chance que beaucoup n'ont pas de posséder un potager qui nous permet de cultiver, récolter et déguster des légumes parfaitement naturels, nobles et sains que Catherine se fait un malin plaisir à préparer pour des recettes simples comme autrefois.

 

Cela n'empêche pas que nous sommes bien obligés d'arpenter de temps en temps les linéaires pour certains produits comme tout un chacun.

A travers ce petit mémo, je souhaite attirer votre attention sur une démarche de l'industrie agroalimentaire qui s'est emparée il y a quelque temps d'un nouveau credo en multipliant les slogans qui vantent les « recettes simples », « de grand-mère » ou « de terroir »...

 

Au-delà de ces arguments marketing, la volonté, louable au demeurant, des industriels était de rassurer le consommateur échaudé par des scandales alimentaires à répétition en leur présentant des produits où l'on a fait le ménage dans les listes des ingrédients dont les plus courtes sont souvent les meilleures.

 

On pourrait se féliciter de cette démarche mais malheureusement se cache une problématique car le transfert industriel d'une recette simple implique souvent l'utilisation d'ingrédients technologiques tels que conservateurs ou texturants pour empêcher, par exemple, à une glace ou une mousse de s'affaisser entre le processus de fabrication et sa consommation.

 

Là où le bât blesse c'est que certains ingrédients de remplacement sont davantage liés à une volonté industrielle de faire baisser les coûts de fabrication qu'au respect de contraintes technologiques. Utilisation d'huile de palme à la place de beurre par exemple.

 

On arrive ainsi à des absurdités telles que celles de mettre des jus de légumes dans une pâte à tarte ou du lait dans une mousse au chocolat revendiquée comme étant une « recette authentique ».

Une mousse au chocolat est faite traditionnellement avec des œufs, du sucre (éventuellement) et du chocolat. Sans œufs mais avec du lait elle devient un dessert lacté. Des mousses vendues comme une « version maison » comptent parfois jusqu'à 23 ingrédients dont certains sont allergènes.

 

 

Les yaourts aux fruits qui fleurissent sur les linéaires et vendus comme «préparés uniquement à partir d'ingrédients traditionnels de qualité » comptent, pour certains, jusqu'à 10 ingrédients, épaississants, gélifiants, acidifiants, correcteurs d'acidité et colorants (rouge cochenille ou E 120). Certains se targuent d'être « sans colorant » malgré l'emploi de jus de carotte pour rehausser la couleur.

Il en va de même pour les glaces et sorbets souvent trop riches en couleurs et les biscuits.

 

Pour les pâtes à tartes prêtes à dérouler (brisées, salées, feuilletées) on recherchera la mention « pur beurre ». Le terme « pur » étant réservé aux produits fabriqués sans mélange avec d'autres matières grasses.

 

Quant aux plats préparés qui revendiquent souvent des recettes simples, ils n'ont bien souvent rien de la simplicité du « fait maison ». Si la version familiale d'un poulet rôti pommes de terre inclut moins d'une dizaine d'ingrédients sel et poivre compris le même poulet en barquette industrielle peut en compter parfois plus du double avec des viandes « traitées en salaison ».

 

 

 

* Quelques conseils :

 

  • Évitez les produits « traités en salaison » qui allonge la liste des additifs. Pour les glaces préférez les couleurs claires. Un jaune vif signifie en général colorant.

     

  • Ne vous fiez pas aux slogans vendeurs et si vous voulez un yaourt simple comptez les ingrédients et reposez le paquet qui en compte plus de 10.

     

  • Les sorbets seront « plein fruit » norme qui impose au fabricant d'utiliser 25% d'agrumes.

     

  • En général vérifiez la liste, obligatoire, des ingrédients et le mode d'emploi.

 

  • Les listes trop longues sont à éviter. Les ingrédients allergènes doivent être écris en gras et en majuscules.

     

 

* Recherchez les intrus :

 

Selon la législation européenne relative à l'information des consommateurs sur les denrées alimentaires si un ingrédient naturellement présent a été remplacé par un composant différent, l'intrus doit figurer sur l'étiquetage.

 

Dans ce Mémo, loin de moi la volonté d'afficher un catastrophisme à tout crin. Tout n'est pas mauvais bien entendu.

Reconnaissons néanmoins que certains linéaires ressemblent davantage à des laboratoires de chimie appliquée.

Posons nous la question de l'augmentation des maladies cardio-vasculaires, des diabètes, de l'obésité, des cancers, des allergies... et l'utilisation systématique et souvent en trop grande quantité des sucres, des mauvaises graisses et autres édulcorants de toutes sortes.

 

Essayons de rester simple en allant s'approvisionner chez son maraîcher, son boucher, son crémier et en préférant le circuit court.

 

 

 

 

 

21 Octobre 2018

 

* Compléments alimentaires :

« Ce ne sont pas des produits anodins »

 

 

Dans ce mémo hebdomadaire, j'ai souhaité, cette semaine, reprendre une information sur les compléments alimentaires titrée « Compléments alimentaires, le grand n'importe quoi » de Fabienne Maleysson, parue dans le numéro 543 de janvier 2016 du magazine « Que Choisir ».

Elle rejoint ma préoccupation pour une alimentation variée et équilibrée.

Je vous engage à retrouver cet article très instructif.

https://kiosque.quechoisir.org/magazine-mensuel-quechoisir-543-janvier-2016/

 

Pour ma part, dans ce billet, je me limiterais aux propos et à la mise en garde du Dr Marie-Christine Boutron-Ruault, directrice de recherche de l'Inserm (Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale) et gastro-entérologue à l'hôpital Antoine-Bécière à Clamart.

 

« Ce ne sont pas des produits anodins » écrit-elle. On sait depuis plusieurs années que les compléments alimentaires à base de bétacarotène (provitamine A) augmentent chez les fumeurs le risque de cancer lié au tabac. Donc ce qu'on sait de l'effet protecteur de certains composés alimentaires peut-être très différent aux doses bien supérieures que l'on trouve dans les compléments.

 

La question se pose désormais : chaque vitamine ou minéral pris en complément alimentaire, à doses souvent élevées, a-t-il « son tabac », c'est à dire le facteur qui interférerait en le rendant délétère plutôt que protecteur ? On se demande par exemple si, pour la vitamine D, la maigreur peut entrer en jeu. Car cette vitamine se stocke dans les graisses. Dans un organisme sans graisses, si elle est prise par doses massives comme celles qu'on donne en ampoules pendant l'hiver, se retrouve-t-elle dans le sang à des taux beaucoup trop élevés ? D'une manière générale prendre des compléments sans être sûr qu'on est carencé peut faire plus de mal que de bien.

 

Dans les aliments, un pool de composés interagissent : les fruits et les légumes contiennent de la vitamine C mais aussi d'autres vitamines et minéraux, des fibres, des polyphénols. Si vous arrosez l'organisme avec une masse énorme, vous risquez de tout déséquilibrer. Car les compléments sont fortement dosés !

Ainsi il en existe à 1 g de vitamine C alors que l'apport journalier recommandé va de 60 à 120 mg selon l'âge.

 

Les études le montrent, au mieux la consommation de compléments à base de vitamines et minéraux n'a aucun effet sur la mortalité et les grandes pathologies que sont les maladies cardio-vasculaires et le cancer, au pire elle a un effet négatif.

Une récente étude menée sur les compléments de calcium montre qu'ils augmentent le risque d'infarctus de 20 à 40%, celui de calculs rénaux de 17%.

 

 

En France la majorité des personnes qui prennent des compléments alimentaires ont déjà des apports suffisants et, dans certains cas, les doses excessives qui en résultent pourraient avoir des conséquences sur la santé.

Le docteur Boutron-Ruault conclut en disant que ceux qui les commercialisent risquent de donner une fausse assurance à leurs clients qui pensent se faire du bien et peuvent renoncer à choisir une alimentation variée.

Leurs arguments de vente ont des supports scientifiques en général très modestes.

 

Le message à faire passer, c'est : ne faites pas n'importe quoi avec les compléments alimentaires, cela peut être aussi dangereux que si vous preniez des médicaments à mauvais escient.

Sauf en cas de carence confirmée par des analyses, ils ne sont pas une solution.

Et variez au maximum votre alimentation. »

 

 

 

 

 

 

28 Octobre 2018

 

 

Ne pas faire attention à ce qu'on mange et c'est quasiment perdu d'avance.

 

Le mari d'une amie, récemment abonnée au blog, a décidé de reprendre en main son alimentation en commençant par organiser, lui même, les courses hebdomadaires. Bravo !  Si nous y sommes un peu pour quelque chose : petite fierté !

 

Il s'est aperçu que ses anciennes et mauvaises habitudes avaient fait leurs preuves à la fois sur la balance et donc sur sa santé. Et comme les mêmes causes produisent les mêmes effets... On connaît la suite.

 

Il est donc primordiale d'acquérir de nouvelles règles, d'apprendre à cuisiner différemment, s'intéresser à ce que l'on mange et à ce qui se mange en général.

Aller faire ses courses, c'est déjà se mettre en appétit. C'est déjà réfléchir à ses menus futurs et donc à ne pas les improviser au dernier moment.

C'est engager mentalement son équilibre alimentaire en prévoyant d'éventuelles compensations.

Ce peut être construit comme un jeu s'il permet d'aboutir à l'équilibre qui convient en fonction, bien entendu, de ses goûts pour le maintien d'un poids raisonnable et d'une glycémie stabilisée.

Manger avec plaisir c'est aussi manger avec imagination et réflexion :

le meilleur moyen de manger comme il faut.

 

Bonne semaine à toutes et tous !

 

Amitiés !

 

Yves

 

 

Rédigé par Yves de Saint Jean

Publié dans #Conseils - Infos

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